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Rémi Deligeon

6Top 6 des lieux aux curieuses histoires

Le royaume Wisigoths
Wikimedia Commons

Un royaume millénaire

En 418, Théodoric Ier fait de Toulouse la capitale de son royaume wisigoth. Peu à peu, la civilisation barbare étend son territoire de la Loire à Gibraltar. Tolosa est ainsi le cœur économique du plus vaste royaume d’Europe de l’époque. En 508, Clovis et les Francs écrasent les Wisigoths. Une fois conquise, Toulouse perd son statut de capitale ; la ligne des Pyrénées marque désormais la limite du territoire qu’est la Gaule et plus tard la France.
L’histoire des Wisigoths de Toulouse est au musée Saint-Raymond.

Clémence Isaure
@na_toulouse

Vraie muse ou fake news ?

En 1323 est organisé le premier concours de poésie en langue d’oc. Il est soutenu par des notables toulousains, parmi eux, une certaine Clémence Isaure qui, à sa mort, lègue sa fortune à la ville pour que soient perpétués les Jeux floraux. La dame a été chantée et citée par de nombreux artistes… pourtant son existence n’a jamais été prouvée.
Elle est représentée partout dans la ville, notamment sur le fronton du Capitole et la fontaine de la place de la Concorde.

Les Cordeliers à Toulouse
Rémi Deligeon

La malédiction des Cordeliers

À partir du XIIIe siècle, les franciscains ont construit un couvent dont la grandeur rivalisait avec celui des Jacobins, situé non loin. À l’entrée, l’inscription en latin donnait le ton : ce monument durera jusqu’à ce que la fourmi ait bu la mer et que la tortue ait fait le tour de la Terre. Pourtant, les aléas de son histoire (incendies, reconversion en entrepôt pour le fourrage...) ont eu raison de l’édifice.
Des vestiges sont encore visibles depuis la rue du Collège-de-Foix.

La Belle Paule
Archaeodontosaurus

Sois belle et montre-toi

En 1533, François Ier en visite à Toulouse s’émerveille devant Paule de Viguier, une ravissante demoiselle qu’il surnomme La Belle Paule. On raconte que par la suite, les capitouls ont décrété qu’elle devait se montrer à son balcon deux fois par semaine… pour contenter le peuple qui pouvait ainsi admirer sa beauté.
Cette scène a été immortalisée dans une peinture dans la salle des Illustres du Capitole.

Guinguette à la Daurade
Emilie Eychenne

La buvette de la mort

Sur le port de la Daurade, il y avait une morgue pour exposer les noyés victimes de la Garonne, permettant ainsi d’être identifiés par un proche ou un habitant. Pour ralentir la décomposition, un filet d’eau froide coulait en permanence sur leurs corps.
Le petit bâtiment est toujours visible aujourd’hui, c’est une buvette ouverte l’été qui propose d’autres types de rafraîchissements !

Marque crue de la Garone
Chloé Sabatier

Qui l’eut cru ?

Le président Mac Mahon se rend à Toulouse en 1875 pour soutenir la population victime d’une dramatique crue du fleuve Garonne. Sur place, il commente le déluge par un laconique et désormais célèbre : « Que d’eau, que d’eau ! ». Le préfet lui répond : « Et encore, Monsieur le Président, vous n’en voyez que le dessus ! ». Cette année-là, la Garonne a emporté deux ponts, englouti plus de mille maisons et fait 209 morts.
Le repère du niveau maximum atteint est visible au 14 de la place Olivier.