
J’enfile mes baskets avecJean-Louis Fabaron
À vrai dire, je ne me rappelle pas depuis combien de temps j’exerce, entre autres activités, la profession de guide à l’office de tourisme, mais cela fait bien plus de 10 ans. Et malgré le temps qui passe, le plaisir est à chaque visite renouvelé car c’est un métier exaltant qui n’a pas de routine, surtout dans une ville bouillonnante comme Toulouse !
Suivez le guide !
D’où viens-tu ?
J’ai grandi dans les vertes collines de Gascogne dans une ferme en ayant tous les jours la chance de profiter des joies de la vie en plein air. Je garde toujours de cette période un profond respect pour la Nature et tous ses habitants, aussi insignifiants soient-ils.
Comment as-tu atterri à Toulouse ?
Comme beaucoup d’autres personnes de la région, ce sont les études universitaires qui m’ont conduit à Toulouse. Ce fut un choc, au sens noble du terme et le début d’un voyage au pays de l’émotion culturelle et de sa transmission.
Pourquoi as-tu choisi le métier de guide ?
Ce n’est pas moi qui ai choisi le métier de guide mais plutôt le métier qui s’est petit à petit imposé à moi. J’ai toujours été très curieux du monde qui nous entoure, de son histoire et son évolution et surtout (peut être parce que ma mère était institutrice) j’ai toujours aimé partager avec autrui ce que j’apprenais au fur et à mesure. J’ai fait mes premières armes dans le métier de guide à la fin des années 1980 dans la ville de Rome où je vivais sans réellement avoir de profession. Là, afin de gagner un peu d’argent, je proposais aux visiteurs de leur montrer cette merveilleuse ville que chaque jour je connaissais un peu mieux… et cela n’a jamais cessé depuis !
En trois mots, comment décrirais-tu ton métier ?
PARTAGE – ÉMOTION - PLAISIR
En fait, il est difficile de décrire un métier qui par nature est multiforme et évolutif. Je dirais que le maître mot est avant tout d’aimer ce que l’on voit et ce que l’on montre, car ainsi c’est l’enthousiasme qui devient source d’inspiration, et il peut se transmettre à autrui. J’aime beaucoup amener les gens à regarder autrement, à réfléchir différemment et surtout à voyager dans ce pays dont on dit qu’il sauvera l’humanité, celui de la beauté.

En visite
Une anecdote drôle à partager avec nous ?
Pas vraiment une anecdote drôle, mais plutôt une constatation très positive. Il s’agit du plaisir que je ressens à chaque fois que je rentre dans l’église des Jacobins avec un groupe. À chaque fois, je vois des étincelles briller dans les yeux des gens et j’entends des exclamations de surprise et de ravissement, et je me dis alors que la beauté est l’un des meilleurs remèdes à la morosité.
Complète la phrase : "Tu ne peux pas repartir de Toulouse sans avoir vu..."
Les Jacobins, le chevet de Saint-Sernin et les bords de Garonne. Mais je dirais surtout que l’on ne peut quitter Toulouse sans avoir pris le temps de profiter de sa douceur de vivre, celle qui est à l’origine de la notion de pays de cocagne. Et ça, c’est partout dans la ville que l’on peut le ressentir.
Si tu avais à "vivre" un moment historique toulousain, lequel choisirais-tu ?
J’aurais beaucoup aimé assister à l’entrée triomphale de François Ier à Toulouse, au moment où la "Belle Paule" lui apportait symboliquement les clés de la ville, et ainsi comme tout le monde me rendre compte et apprécier la légendaire beauté de cette jeune femme.
I lovemy guide
I love my guide est une opération lancée par l'office de tourisme de Toulouse pour vous faire connaitre notre équipe des guides conférenciers.
Par thématique, par quartier, les guides vous amènent découvrir la ville, ses monuments, ses histoires mais aussi ses anecdotes. Et toujours avec le sourire !
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