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Chloé Sabatier

Embarquez à borddu Concorde

Le Concorde est l’avion mythique de l’aéronautique des années 70. Son surnom de super-héros, « le supersonique », ne trompe pas, c’est véritablement un avion extraordinaire ! Et c’est un avion franco-britannique.

Vitesse : Mach 2 (2 200 km/h)

Avec son cousin russe, le Tupolev Tu-144, il est le seul avion de transport de voyageurs à dépasser la vitesse du son.

Son profil aérodynamique lui confère une silhouette gracile. Son long nez pointu qui change de position selon les phases de vol fait de ses décollages et atterrissages de véritables moments de grâce, tel un immense oiseau blanc qui se pose sur la piste.

L’assemblage du premier prototype, le Concorde 001, débuta à Toulouse en avril 1966 et le premier vol d’essai du Concorde eut lieu le 2 mars 1969 au départ de l’aéroport de Toulouse-Blagnac.

Cet avion est une prouesse d’ingénierie. Il est le premier avion civil à commandes entièrement électriques. En vol supersonique, le frottement du métal contre l’air produisait un échauffement qui allongeait le fuselage de plus de 20 centimètres !

Cockpit du Concorde
Chloé Sabatier

Aeroscopia

Au musée Aeroscopia vous montez à bord du Concorde 201, le n°1 de série. Ce n’est pas un prototype : c’est l’avion qui a participé aux vols d’essais pour obtenir le certificat de navigation. Il a volé de 1973 à 1985. C’est un avion présidentiel : Valérie Giscard d’Estain a voyagé à bord plusieurs fois, ainsi que plusieurs ministres. Il a également volé à la vitesse record de Mach 2,22 le 28 novembre 1974. C’est une occasion unique de découvrir tous les appareils de mesure, de voir le cockpit avec sa multitude de cadrans, boutons et manettes (200 cadrans, 200 voyants et 100 interrupteurs) mais aussi le confort des passagers de l’époque.

Sur le tarmac, vous admirez le dernier Concorde français à avoir volé avant que le certificat de navigabilité soit définitivement retiré. C’était le 27 juin 2003. Il s’agit du numéro 209, il a effectué un vol Paris-Toulouse.

Le saviez-vous ?

  • Le nom « Concorde » a été choisi pour souligner la coopération entre la France et la Grande-Bretagne sur ce programme.
  • Lors des vols Paris-New-York, le Concorde décollait vers 11h et atterrissait vers 8h30 heure locale, après un temps de vol de 3h30. Ce qui veut dire que grâce au décalage horaire, il atterrissait avant d’être parti !
  • À l’altitude de croisière (entre 15 000 et 18 000 mètres d’altitude), on pouvait apercevoir la courbure de la terre, depuis les petits hublots du Concorde (qui faisaient la taille d’une carte-postale).
  • L’avion était entièrement en Première Classe. Les places les plus confortables étaient à l’avant (moins bruyantes).
  • L’uniforme du personnel navigant était réalisé par de grands couturiers : Jean Patou, Nina Ricci, ...
  • Les menus des repas servis à bord étaient élaborés par de grands chefs cuisiniers (Alain Ducasse...) qui proposaient du chaud, dans des assiettes en porcelaine et des verres en cristal.
  • À l’atterrissage, lorsque le train principal touchait la piste, le cockpit était à environ 11m au-dessus du sol.
  • Les passagers recevaient un diplôme attestant leur passage du mur du son. Ils pouvaient suivre ce passage grâce au Machmètre installé dans l’avion.

Musée Aeroscopia

Visiter Toulouse, musée Aeroscopia
Rémi Deligeon

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