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Le quartier des Carmes et de la Dalbade

Dans la collection des Balades Patrimoniales, le parcours n°6 vous propose un itinéraire au coeur d'un des plus vieux et des plus charmants quartiers de Toulouse.


Entre les terrasses de la Garonne et la rue du Languedoc, traversé par l’ancien cardo maximus (l’axe nord-sud qui parcourait la ville du temps des Romains), le quartier Carmes et Dalbade constitue le coeur historique de Toulouse.

Densifié au Moyen Âge dans un enchevêtrement de ruelles, ce quartier se recompose au fil d’une riche histoire : l’installation du couvent des Carmes au XIVe siècle, un incendie ravageur au XVe siècle, des percements qui redéfinissent ses frontières au XIXe siècle, l’assèchement de la Garonnette et la création du marché-parking cent ans plus tard... D’églises en maisons à pans de bois et boutiques médiévales, de couvents disparus en hôtels particuliers, ponctué de places animées et de fontaines remarquables, ce parcours en dix-huit étapes témoigne d’une riche vie de quartier. Même si une partie reste inaccessible derrière les portes des domaines privés, ce qui reste observable de la rue et des places publiques suffit à raconter ce quartier aux occupations variées et multiséculaires. Ce sixième volet des balades patrimoniales en main, parcourez certaines des plus jolies rues de la ville et découvrez les demeures, les places et les monuments publics qui font Toulouse.

Étapes

Rempart de l’Institut Catholique de Toulouse
31 rue de la Fonderie
31000 Toulouse
France

L’axe formé par les rues de la Fonderie, de la Dalbade et des Couteliers, probablement créé au début du Moyen Âge, longe un rempart bâti à la hâte vers la fin du IIIe siècle le long de la Garonnette.

Ce rempart a sans doute eu pour vocation de protéger la ville des migrations venues de l’Est. Il prolonge les remparts existants, en longeant la Garonnette puis la Garonne. Fragments de statues, chapiteaux antiques : ce mur servant aujourd’hui de fondation aux bâtiments de l’Institut Catholique est assis sur un soubassement fait de nombreux éléments de récupération des nécropoles voisines. En 1793, il est amputé pour accueillir dans ses sous-sols une fonderie de canons, installée dans ce qui est alors un couvent désaffecté. Un espace muséographique permet de voir les vestiges de cette activité, et de partir à la découverte du rempart antique et son histoire sur plus de 70 mètres.

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