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Le quartier des Carmes et de la Dalbade

Dans la collection des Balades Patrimoniales, le parcours n°6 vous propose un itinéraire au coeur d'un des plus vieux et des plus charmants quartiers de Toulouse.


Entre les terrasses de la Garonne et la rue du Languedoc, traversé par l’ancien cardo maximus (l’axe nord-sud qui parcourait la ville du temps des Romains), le quartier Carmes et Dalbade constitue le coeur historique de Toulouse.

Densifié au Moyen Âge dans un enchevêtrement de ruelles, ce quartier se recompose au fil d’une riche histoire : l’installation du couvent des Carmes au XIVe siècle, un incendie ravageur au XVe siècle, des percements qui redéfinissent ses frontières au XIXe siècle, l’assèchement de la Garonnette et la création du marché-parking cent ans plus tard... D’églises en maisons à pans de bois et boutiques médiévales, de couvents disparus en hôtels particuliers, ponctué de places animées et de fontaines remarquables, ce parcours en dix-huit étapes témoigne d’une riche vie de quartier. Même si une partie reste inaccessible derrière les portes des domaines privés, ce qui reste observable de la rue et des places publiques suffit à raconter ce quartier aux occupations variées et multiséculaires. Ce sixième volet des balades patrimoniales en main, parcourez certaines des plus jolies rues de la ville et découvrez les demeures, les places et les monuments publics qui font Toulouse.

Étapes

Ancien couvent Saint-Antoine du Salin
18 rue Pharaon
31000 Toulouse
France

Du n°18 au n°20 de la rue Pharaon, cet ancien bâtiment religieux rassemble une série de façades différentes mais dont l’histoire est commune.

C’est pour s’abriter des Anglais que les religieux de Saint-Antoine bâtissent leur prieuré à l’intérieur de la ville au XIVe siècle. Les lieux sont ensuite cédés aux Cordeliers puis désaffectés à la Révolution. Religieuses de Notre-Dame, confrérie des Pénitents bleus... : les propriétaires se succèdent au XIXe siècle. Reconstruits au XVIIe siècle dans un parti pris d’une grande sobriété marqué par le rythme des pilastres, l’édifice est composé de quatre corps de bâtiment où dominent brique, pierre ou pans de bois. Une niche à coquilles surmonte le portail. L’église, elle, reprend les ordonnances classiques du XVIIe siècle italien à l’instigation de Jean-Pierre Rivalz, tandis que la décoration absidiale est l’œuvre de Joseph Roques.

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