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Le quartier des Carmes et de la Dalbade

Dans la collection des Balades Patrimoniales, le parcours n°6 vous propose un itinéraire au coeur d'un des plus vieux et des plus charmants quartiers de Toulouse.


Entre les terrasses de la Garonne et la rue du Languedoc, traversé par l’ancien cardo maximus (l’axe nord-sud qui parcourait la ville du temps des Romains), le quartier Carmes et Dalbade constitue le coeur historique de Toulouse.

Densifié au Moyen Âge dans un enchevêtrement de ruelles, ce quartier se recompose au fil d’une riche histoire : l’installation du couvent des Carmes au XIVe siècle, un incendie ravageur au XVe siècle, des percements qui redéfinissent ses frontières au XIXe siècle, l’assèchement de la Garonnette et la création du marché-parking cent ans plus tard... D’églises en maisons à pans de bois et boutiques médiévales, de couvents disparus en hôtels particuliers, ponctué de places animées et de fontaines remarquables, ce parcours en dix-huit étapes témoigne d’une riche vie de quartier. Même si une partie reste inaccessible derrière les portes des domaines privés, ce qui reste observable de la rue et des places publiques suffit à raconter ce quartier aux occupations variées et multiséculaires. Ce sixième volet des balades patrimoniales en main, parcourez certaines des plus jolies rues de la ville et découvrez les demeures, les places et les monuments publics qui font Toulouse.

Étapes

Rue Pharaon
Rue Pharaon
31000 Toulouse
France

Cette rue tire son nom d’un patronyme déformé : celui de Raimond d’Alfaro, petit fils du comte Raymond VI et qui s’illustre durant la croisade contre les Albigeois.

Située sur l’ultime partie du cardo maximus antique, conduisant à la porte Narbonnaise, elle offre une belle perspective favorisée par l’homogénéité architecturale des bâtiments. Pour autant, il n’y a pas d’uniformité dans cet enchaînement de façades, illustrant la singulière cohabitation dans la rue Pharaon des capitouls, parlementaires, artisans et religieux depuis des siècles. Au n°17, remarquez les impressionnantes têtes de lion qui ornent les heurtoirs de l’hôtel Waroquier. L’activité marchande se retrouve, elle, entre les numéros 23 et 31, offrant en rez-de-chaussée des arcs de boutiques caractéristiques aux belles ferronneries.

Laura Parache

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