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Le quartier des Carmes et de la Dalbade

Dans la collection des Balades Patrimoniales, le parcours n°6 vous propose un itinéraire au coeur d'un des plus vieux et des plus charmants quartiers de Toulouse.


Entre les terrasses de la Garonne et la rue du Languedoc, traversé par l’ancien cardo maximus (l’axe nord-sud qui parcourait la ville du temps des Romains), le quartier Carmes et Dalbade constitue le coeur historique de Toulouse.

Densifié au Moyen Âge dans un enchevêtrement de ruelles, ce quartier se recompose au fil d’une riche histoire : l’installation du couvent des Carmes au XIVe siècle, un incendie ravageur au XVe siècle, des percements qui redéfinissent ses frontières au XIXe siècle, l’assèchement de la Garonnette et la création du marché-parking cent ans plus tard... D’églises en maisons à pans de bois et boutiques médiévales, de couvents disparus en hôtels particuliers, ponctué de places animées et de fontaines remarquables, ce parcours en dix-huit étapes témoigne d’une riche vie de quartier. Même si une partie reste inaccessible derrière les portes des domaines privés, ce qui reste observable de la rue et des places publiques suffit à raconter ce quartier aux occupations variées et multiséculaires. Ce sixième volet des balades patrimoniales en main, parcourez certaines des plus jolies rues de la ville et découvrez les demeures, les places et les monuments publics qui font Toulouse.

Étapes

Maison Lamothe
57 place de la Trinité
31000 Toulouse
France

C’est également Urbain Vitry qui conçoit la majestueuse maison Lamothe en 1830, au n°57 de la rue des Filatiers, face à la fontaine.

La couleur des garde-corps en fonte rappelle le vert des sirènes en bronze de la fontaine, et les deux œuvres de l’architecte utilisent le même vocabulaire néoclassique. Les statues et les bustes de la maison Lamothe, dont un Hermès et une figure féminine tenant une corne d'abondance, sont attribués au sculpteur ornemaniste Louis Romagnesi. Les autres éléments du décor - portique de l'attique, pilastres, baies tripartites dites serliennes - évoquent l'architecture savante de la Renaissance italienne et les modèles du Cinquecento. L’ensemble des éléments artisanaux en terre cuite sont issus de la manufacture Fouque et Arnoux, réalisés avant l’avènement des décors industrialisés de type Virebent que vous pourrez admirer sur l’immeuble aux caryatides, dans la rue des Marchands voisine.

Gilles Martin

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